Selon un journal croate cité par Virgilio Notizie
Rome, 4 février (APCOM New Europe)
Sous couvert de la mission de maintien de la paix de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine, la France s’est débarrassée d’une grande quantité de déchets radioactifs dans les lacs de Herzégovine. C’est ce qu’écrit le quotidien croate Vecernji list citant d’anciens membres du service secret Bosniaque.
Selon le journal, présents en Bosnie dans le cadre de la mission de maintien de la paix et Ifor SFOR, les Français en ont profité pour se débarrasser de leurs déchets nucléaires civils. Les Bosniaques ont à l’époque découvert le pot au rose, mais rien n’a changé.
« Les navires transportant les déchets radioactifs sont arrivés par le port monténégrin de Bar. Le chargement a ensuite été conduit par une imposante escorte française à Stoca. Là les containers de déchets ont été remplis avec du ciment », affirme un ancien agent de renseignement de Sarajevo.
Selon ses dires, ces blocs ont ensuite été jetés par hélicoptère dans trois lacs : Busko, Ramsko et Jablanicko. "Pendant des années, les hélicoptères français de l’Ifor et de la SFOR ont lancé des centaines de blocs cimentés aux endroits les plus profonds des lacs, des centaines de blocs. La population qui vit près des lacs en est témoin. Elle a été réveillé la nuit par les vols à basse altitude et par le largage des blocs "
Vecernji novosti fait valoir que l’histoire est bien connue de la population locale et fait observer que les pêcheurs de la région se gardent bien d’aller pêcher dans ces 3 lacs "poubelle".
"L’affaire des déchets radioactifs est un secret d’État en Bosnie », affirme le journal.
Autres problèmes de radioactivité en Serbie, selon Radio-Serbie, qui déclare le 4 février 2009, à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer :
"Selon les données dont dispose le ministère de la Santé, le cancer est la deuxième cause de mortalité en Serbie. Par rapport aux autres peuples d’Europe, les citoyens de Serbie se trouvent actuellement dans la tranche moyenne de risque d’êtres atteints du cancer et d’en mourir, mais malheureusement, le nombre de malades augmente d’année en année. Selon les estimations des oncologues, surtout dans les cinq années passés, le nombre de malades du cancer dépasse les trente mille par an, et plus de onze mille patients se soignent en ce moment à l’Institut d’oncologie et de radiologie. Le nombre de femmes frappées par le cancer du sein augmente chaque année d’environ quatre mille, tandis que chez les hommes, le plus fréquent est le cancer du poumon. Selon des indices scientifiques, l’uranium appauvri, avec lequel les forces de l’Otan bombardaient la Serbie pendant 78 jours en 1999, est la cause principale de l’augmentation alarmante du nombre de malades frappés par le cancer. Les mesures de radioactivité Les mesures de radioactivité, effectuées depuis l’an 2000 sur 112 sites qui étaient exposés aux effets des « déchets nucléaires » ont montré que le niveau de la radiation gamma et bêta représente le double du niveau normal."
... et au Kosovo, toujours selon Radio-Serbie, le 5 février 2009
"Selon les données de l’ONG „L’Ange charitable“ de Kosovska Mitrovica qui s’occupe de l’étude de la radiation et de son influence sur les gens, rien que dans le district de Kosovska Mitrovica le nombre de malades de maladies malignes ces dix dernières années est trois fois plus important qu’avant 1999. Le président de cette ONG, le docteur Nebojsa Srbljak, a déclaré que s’était produite une hausse énorme des maladies malignes, même 200% par rapport à la période d’avant la guerre, transmet la radio du Kosovo-Metohija. Srbljak estime que la principale raison pour cela est l’uranium appauvri que l’OTAN a utilisé lors des bombardements de la RF de Yougoslavie. Selon les données officielles, 45 soldats italiens sont morts suite aux conséquences de l’intoxication par l’uranium appauvri, soldats qui faisaient partie de la Kfor au Kosovo-Metohija, tandis que 515 autres ont eu le cancer."
Rumeurs ou informations vraies ? On aimerait, une fois de plus, que les journalistes, notamment les journalistes français à propos des lacs de Herzégovine, fassent leur travail, c’est-à-dire mènent l’enquête pour vérifier ces informations, sans poser a priori qu’il ne s’agit que de "rumeurs".
Les représentants du parti HSS-NHI parlent quant à eux d’une "augmentation continue du nombre de personnes atteintes de cancer surtout à Rama", justement en bordure du lac Ramsko. Est-il si difficile pour des journalistes professionnels d’interroger les habitants des lieux ?